Colloque: "Un développement économique exemplaire pour un bébé de 60 ans"
14h salle Raymonde Vincent (chapelle des Rédemptoristes)Intervenants :
14h - Daniel Saada, Ministre conseiller auprès de l'Ambassadeur d'Israël à Paris.
14h30 - Géopolitique "Histoire d'Israël"
Table ronde animée par Jean-Yves Clément
Guy Millière, Géopolitologue, Professeur d'université, éditorialiste d'Israël Magazine
15h45 - Pause
16h15 - Economie "Israël, un développement économique exemplaire"
Table ronde animée par Jean-Yves Clément
Henri Cukierman, Président national de la Chambre de commerce France-Israël
Daniel Rouach, professeur à l'EAP-ESCP (+cole supérieure de commerce de Paris)
Michel Hauser Kauffmann, conseiller du commerce extérieur
Les 60 ans d'Israël en colloque castelroussin
Seul état au monde à fêter ses anniversaires, Israël ? Ses seulement 60 ans marquent sa renaissance après presque 2.000 ans d'effacement.Dabord l'Histoire. Quand on commémore un anniversaire c'est forcément en regard du temps : soixante ans de "renaissance" de la nation juive après qu'elle ait été effacée de la carte, en 70 après J.-C.
Théodor Herzl, autrichien fondateur symbolique de l'état juif contemporain, deux ans après l'affaire Dreyfus, a transposé sa pensée sur Jérusalem. Il s'était convaincu que l'Europe libérale allait permettre l'intégration pour régler "le problème juif" à tout le moins, terminologie déplaisante. "Avec l'affaire Dreyfus, ce fut une dénégation totale. Il a donc été le premier à vouloir voir renaître la nation juive en Israël. L'état d'Israël est né sur un territoire aride, des villes détruites. Depuis le projet sioniste, la terre est redevenue fertile et des Arabes ont migré pour répondre à la demande en main-d'ouvre. La pérennité de l'+tat reste une question qui n'est pas si évidente " dit Daniel Saada, ministre conseiller auprès de l'ambassade d'Israël en France, renvoie aux grands moments de l'Histoire, depuis le Roi Salomon.
Guy Millière, géopolitologue, professeur d'université, éditorialiste d'Israël magazine mais "non juif", dénonce une " amnésie collective ", rappelle avec une vigueur combative les sources historiques : " A l'époque, l'empire ottoman a vu le projet d'un bon oil. En 1917, la Société des nations par la déclaration Balfour confiait à la Grande-Bretagne le soin de créer " un foyer national juif " appelé " mandat palestinien ". Les intérêts britanniques - création de la Transjordanie, de l'Irak, de l'Arabie Saoudite - ont rapidement réduit à 20 % l'espace territorial initialement imparti à ce nouvel état et bientôt, en 1947-1948, encore de moitié.
" Sitôt créé, l'+tat d'Israël s'est trouvé confronté à une guerre qui n'a cessé depuis. C'est une guerre de survie qui a coûté la vie à 1 % de la population, laquelle a, malgré tout, continué. Par exemple, en Syrie, officiellement l'+tat d'Israël n'existe pas sur les cartes. On dit Israël dangereux ? Comment 7 millions de personnes peuvent-elles menacer 300 millions d'Arabes ? Pour faire la paix, il faut être deux. J'ai du mal à voir le second. "
Le colloque, organisé par l'Alliance France Israël présidée par Paula Kerob a abordé les questions historique, politique, sociologique et économique.
Seul état au monde à fêter ses anniversaires, Israël ? Ses seulement 60 ans marquent sa renaissance après presque 2.000 ans d'effacement.Dabord l'Histoire. Quand on commémore un anniversaire c'est forcément en regard du temps : soixante ans de "renaissance" de la nation juive après qu'elle ait été effacée de la carte, en 70 après J.-C.
Théodor Herzl, autrichien fondateur symbolique de l'état juif contemporain, deux ans après l'affaire Dreyfus, a transposé sa pensée sur Jérusalem. Il s'était convaincu que l'Europe libérale allait permettre l'intégration pour régler "le problème juif" à tout le moins, terminologie déplaisante. "Avec l'affaire Dreyfus, ce fut une dénégation totale. Il a donc été le premier à vouloir voir renaître la nation juive en Israël. L'état d'Israël est né sur un territoire aride, des villes détruites. Depuis le projet sioniste, la terre est redevenue fertile et des Arabes ont migré pour répondre à la demande en main-d'ouvre. La pérennité de l'+tat reste une question qui n'est pas si évidente " dit Daniel Saada, ministre conseiller auprès de l'ambassade d'Israël en France, renvoie aux grands moments de l'Histoire, depuis le Roi Salomon.
Guy Millière, géopolitologue, professeur d'université, éditorialiste d'Israël magazine mais "non juif", dénonce une " amnésie collective ", rappelle avec une vigueur combative les sources historiques : " A l'époque, l'empire ottoman a vu le projet d'un bon oil. En 1917, la Société des nations par la déclaration Balfour confiait à la Grande-Bretagne le soin de créer " un foyer national juif " appelé " mandat palestinien ". Les intérêts britanniques - création de la Transjordanie, de l'Irak, de l'Arabie Saoudite - ont rapidement réduit à 20 % l'espace territorial initialement imparti à ce nouvel état et bientôt, en 1947-1948, encore de moitié.
" Sitôt créé, l'+tat d'Israël s'est trouvé confronté à une guerre qui n'a cessé depuis. C'est une guerre de survie qui a coûté la vie à 1 % de la population, laquelle a, malgré tout, continué. Par exemple, en Syrie, officiellement l'+tat d'Israël n'existe pas sur les cartes. On dit Israël dangereux ? Comment 7 millions de personnes peuvent-elles menacer 300 millions d'Arabes ? Pour faire la paix, il faut être deux. J'ai du mal à voir le second. "
Le colloque, organisé par l'Alliance France Israël présidée par Paula Kerob a abordé les questions historique, politique, sociologique et économique.
Extrait de la Nouvelle République du 12 juin 2008
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